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Elles pour elle !
Elles pour elle !
1 février 2007

Les femmes dans la société française : encore des places à gagner !

PARIS, 1 fév 2007 (AFP) - Qu'il s'agisse d'emploi, de salaires, de prise de responsabilité dans le monde politique, syndical ou associatif, jusqu'aux violences conjugales, la situation des femmes dans la société française reste, malgré les avancées, un dossier sensible pour le futur gouvernement.

Une seule candidate, Ségolène Royal, qui serait, si elle était élue, la première femme chef de l'Etat dans l'histoire de France, en a fait une priorité, promettant que sa première loi serait consacrée à la lutte contre les violences faites aux femmes. Ce pourrait être la "grande loi-cadre", du type d'une loi espagnole similaire, réclamée par les associations féministes pour mettre fin aux violences qui tuent en France une femme en moyenne tous les trois jours.

La présence en position éligible de Ségolène Royal dans la course à la présidentielle est un signe que la parité homme-femme en politique a fait quelques progrès en France. Mais la situation est trompeuse. Les différentes lois sur la parité ont féminisé les assemblées régionales (près de 48% de femmes), communales (47% dans les communes de plus de 3.500 habitants), mais les femmes restent quasiment absentes des exécutifs locaux et, avec 13,9% de femmes au Parlement, la France occupe le 23ème rang européen.

En entreprise, dans les syndicats ou les associations, la présence des femmes est devenue incontournable, même si leur faible participation aux postes de responsabilités reste la norme. Seules 3,5% de femmes siègent dans les états-majors des entreprises du CAC 40, et elles ne représentent que 17% des dirigeants d'entreprise alors qu'elles approchent la parité (45%) dans la population salariée du privé.

Une étude récente met en avant "des freins socio-culturels liés au modèle patriarcal". Pourtant les lois se succèdent mais, faute de mesure suffisamment coercitive, leur application reste difficile. En matière d'égalité salariale par exemple: en 2005, plus des deux tiers des entreprises n'avaient pas organisé de négociations, comme les y oblige pourtant la loi Génisson de 2001.

La dernière loi sur l'égalité salariale, votée par le Parlement il y a tout juste un an, a l'ambition de supprimer en cinq ans les écarts de salaire, qui sont en moyenne de 19%, mais ne prévoit toujours pas de sanction pour les entreprises.

Lutter contre les écarts de salaire revient notamment à affronter le problème du temps partiel subi, qui concerne 30% des quelque 11,2 millions de femmes actives, et celui de la prééminence des emplois peu qualifiés chez les femmes. 60% d'entre elles exercent en effet les professions parmi les moins bien payées (caissières, infirmières, agents de nettoyage). Cette plus grande précarité dans l'emploi et les salaires entraîne une disparité forte en terme de retraites. Les retraitées touchaient en 2004 une pension inférieure en moyenne de 38% à celle des hommes.

(...) Les femmes consacrent toujours le double de temps aux activités domestiques que les hommes, qui ont augmenté leur temps consacré à ces tâches de... six minutes en 13 ans.

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Commentaires
C
GeCo a raison ! Il suffit même de regarder les "reportages" de nos chers médias pour s'en convaincre : on ne voit jamais une fille/femme (bouclées à la maison ?) ; les éducateurs des quartiers difficiles semblent s'occuper uniquement de garçons...
G
Les femmes musulmanes sont soumises à des violences physiques (procès Bouziane, jeune fille tondue) et à des violences psychiques(les mâles, la famille, le quartier).Leur corps, leur identité ne leur appartiennent pas. La servitude volontaire est une réalité, les fillettes se sabordent à l'école pour ne pas réussir mieux que les garçons, les femmes portent le voile, la burka, elles sont des porte-drapeaux.Celles qui veulent exister ne reçoivent pas la protection ferme de la République, laquelle jusqu'à présent se fait piéger dans ses principes mêmes qui sont détournés et ridiculisés. Hani Ramadan vient prêcher à Lyon la lapidation "librement consentie" . La gauche consent-elle, elle aussi?
P
ce n'est pas un trou d'air que je ressens, mais un gouffre de néant qui me révolte...je ne me retrouve pas dans cette religiosité petite bourgeoise, pourtant je suis femme et de gauche...
E
On parle de "trou d'air" dans la campagne du Parti Socialiste. Trou d'air pour Ségolène dans la campagne médiatique ou dans la campagne participative?<br /> <br /> Sarko va la ou se trouve la caméra, Ségo va la ou se trouve le peuple<br /> Sarko provoque la violence, Ségo fait participer la démocratie<br /> Sarko fait peur, Ségo fait confiance<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> LE VRAI SARKOZY<br /> Uploaded by maphia<br /> <br /> <br /> The revolution shall not be televised: Pendant qu'on entend le bruit médiatique de la rupture tranquille de Sarkozy, on entend pas le bruit des débats participatifs qui fleurissent a travers la France. Face a un gouvernment autiste, laissez la parole a nos citoyens, faites confiance a leur intelligence collective et ils vous feront confiance a votre intelligence politique. La campagne électorale se fait avec des Francais, pas avec les médias.<br /> <br /> <br /> 2000 debats participatifs Tour de France<br /> Uploaded by da93<br /> <br /> La démocratie participative. Pendant que Sarkozy utilise son double statut de candidat-ministre de l'intérieur pour faire des RG ses militants sarkozystes, les elephants du PS laissent leur micro au militants socialistes. Alors que pour Sarkozy, que comme avant, rien ne se fera sans les coups-bas, pour Sègosphère "demain, rien ne se fera sans toi".<br /> <br /> <br /> Ségosphère, les jeunes avec Ségolène<br /> Uploaded by yann2006<br /> <br /> <br /> La rupture tranquille?<br /> * Qui controle le gouvernment et l'UMP depuis cinq ans?<br /> * Qui copie aussi bien les anciens slogans du PS que du FN?<br /> * Qui enflamme les banlieues des pauvres et les salaires des riches?<br /> <br /> ...Alors que Ségolène donne la parole a ceux qu'on a jamais écoutés, l'envie a ceux qui désespérent, la confiance a ceux qui ont peur. Plus qu'une rupture tranquille, c'est une révolution démocratique.
Elles pour elle !
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